Date du 28 mai 2025

5 conseils pour inciter vos clients à s’entraîner à mieux bouger

Le repérage est une compétence essentielle que tout professionnel du fitness devrait maîtriser. Il est essentiel pour entraîner une technique appropriée et il crée une connexion entre vous et votre client, lui indiquant à quel point vous êtes à l’écoute de ses mouvements et de ses performances.

Un bon guidage peut même servir d’outil marketing efficace, car il reflète directement l’attention que vous portez à vos clients. Un client potentiel pourrait vous observer (oui, vous êtes surveillé en permanence !), vous envisagez comme entraîneur personnel et juger vos compétences en fonction de la qualité de vos interactions avec vos clients.

Lorsque nous enseignons un mouvement à nos clients, nous utilisons généralement l’approche « montrer-dire-faire » pour mobiliser leurs styles d’apprentissage visuel, auditif et kinesthésique. Mais comment pouvez-vous améliorer le message pour mieux vous connecter à ce qui fonctionne le mieux pour le client ?

Voici cinq conseils pour améliorer vos signaux.

1. Évitez le langage technique (à moins que votre client ne le demande spécifiquement)

Vos clients savent déjà que vous êtes très intelligent… vous n’avez pas à le leur prouver. Le langage technique peut en fait empêcher votre client d’apprendre un mouvement, car il peut affecter sa confiance en lui. Votre client pense qu’il devrait savoir de quoi vous parlez lorsque vous utilisez un langage technique. S’il ne sait pas vraiment de quoi vous parlez, il peut avoir l’impression que vous avez surestimé sa capacité à comprendre vos mots sophistiqués… ce qui sape sa confiance en lui.
Et plus important encore, ils ne se soucient réellement pas du jargon.
Au lieu de dire « Cet exercice est une adduction horizontale de l’humérus dans le plan frontal » (c’est-à-dire une presse pectorale), essayez de dire « Saisissez ces poignées et poussez-les loin de votre corps, je vous guiderai tout au long du processus. »

2. Ne parlez pas trop et n’expliquez pas trop un mouvement.

J’ai entendu des entraîneurs parler BEAUCOUP pendant qu’un client exécute un mouvement. Même si leur cœur est au bon endroit, leur client ne traite probablement pas grand-chose. Il essaie juste de faire le bon mouvement et ne se concentre donc pas sur votre voix. Votre bavardage devient uniquement du bruit au lieu d’être utile.
Par exemple, avez-vous déjà remarqué que lorsque vous conduisez dans un endroit inconnu et que vous essayez de vous orienter, vous baissez le volume de l’autoradio ? Est-ce que baisser le volume vous aide à bien voir ? Sûrement pas, mais cela vous aide à vous concentrer sur ce que vous faites.
Vous pouvez également développer des repères visuels que votre client comprend rapidement et sur lesquels il peut agir avec un minimum d’effort mental. Par exemple, si je pointe simplement le pied d’un client, il sait qu’il doit redresser ses pieds.

3. Demandez à votre client « d’activer » le modèle souhaité en commençant par le modèle opposé.

Avez-vous déjà essayé de faire baisser les épaules de votre client parce qu’il les relevait ? Souvent, nous essayons de corriger cela en disant « baissez les épaules », ce à quoi votre client répond « ok », mais ses épaules ne bougent pas d’un millimètre. C’est puisqu’il ne ressent pas ce que vous lui demandez.
Essayez ceci la prochaine fois : demandez-leur d’exagérer en haussant les épaules, puis demandez-leur de faire le contraire et d’exagérer en les tirant vers le bas… Bam ! Vous venez d’enseigner la dépression scapulaire réussie en initiant l’élévation scapulaire.

4. Appuyez sur le muscle que vous souhaitez que le client active, pas sur celui qui cause le problème.

En reprenant notre exemple de haussement d’épaules ci-dessus, une pratique courante consiste à tapoter le haut de l’épaule d’un client pour lui indiquer de manière kinesthésique de baisser les épaules. Cela peut en fait aggraver la compensation, car le fait de tapoter sur un muscle peut le faire se contracter et se tendre. Sachant cela, une meilleure stratégie serait de tapoter le trapèze inférieur et moyen de votre client, lui indiquant de « retirer ses épaules de ses oreilles ».

5. Choisissez judicieusement vos mots. La façon dont vous décrivez quelque chose peut faire toute la différence.

Un bon exemple d’exercice difficile à réaliser correctement, et donc à mettre en évidence, est le cobra couché au sol. Souvent, nos clients se cambrent excessivement les lombaires et élèvent leurs épaules. Nous nous efforçons de maintenir leur bassin et leur dos neutres et leurs omoplates en rétraction et en dépression lorsqu’ils tirent leurs bras vers leurs pieds.
Au lieu de dire « engagez vos fessiers et placez-vous dans une position neutre du bassin », essayez de « serrer les muscles de vos fessiers et de pousser vos hanches dans le tapis ». Leur esprit (et donc leur corps) comprend mieux qu’il faut pousser leur corps dans le sol plutôt que « d’activer leurs fessiers ».
Au lieu de dire « baissez vos épaules », essayez plutôt de « mettez vos omoplates dans votre poche arrière ».
Notez le choix des mots ci-dessus : ils indiquent une cible mentale ou un objectif à l’activation, ils ne se contentent pas d’indiquer une activation musculaire dans le vide. Cela conduit à une meilleure compréhension et visualisation du mouvement souhaité.

Comme vous le voyez, il existe plusieurs façons de déclencher un mouvement unique. Vous apprendrez rapidement quelles stratégies et méthodes particulières conviennent à chaque client et qui renforceront votre connexion, démontreront votre attention et entraîneront un mouvement réussi.

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